Du 18 Février au 10 avril 2014
Lundi 17 et mardi 18 février, la galerie d’art a résonné des bruits de marteau et de perceuse pour la mise en place de l’installation de Jean Bonichon intitulée : » The Flying Dutchman ».
Les élèves ont assisté à la mise en place par l’artiste.
Pendant les cours d’arts plastiques, des rencontres riches ont permis un véritable dialogue avec l’artiste qui a raconté le chemin de l’œuvre depuis son origine sur les routes de la Creuse jusqu’à Rotterdam et Valognes.
Lors du vernissage, d’autres élèves impliqués et des adultes sont venus à la rencontre de Jean Bonichon.
L’installation:
Réalisée l’été 2013 à Rotterdam, lors d’une résidence d’artiste (avec le soutien du Collectif R_) elle est une interprétation propre de ma rencontre avec le territoire néerlandais.
C’est de cette rencontre improbable dans les Monts d’Aubrac, sur la route pour Rotterdam, qu’est née l’installation the flying dutchman.
Réalisée l’été 2013 à Rotterdam, lors d’une résidence d’artiste (avec le soutien du Collectif R_) elle est une interprétation propre de ma rencontre avec le territoire néerlandais.
La vidéo sur moniteur : De l’étrange poursuite à travers les lacets de la montagne s’établit un rapport entre les sommets et le pays de l’eau, les Pays-Bas.
Sculpture : briques, ciment, bois. 80 x 100 x 80 cm plancher : bois et basting, dimension variable
Le Bas-relief : Le bateau suspendu, sorte d’horloge figée, semble chuter de son promontoire. La sculpture : Comment imaginer une montagne néerlandaise : de briques et sur pilotis. Le plancher : Le sol de Rotterdam est constamment en train de s’enfoncer, pour ré-hausser le sol, les habitants dépavent les rues, remettent du sable puis réinstallent les pavés. Dans les parties privatives, ils utilisent un caillebotis en bois.
bas-relief : briques, ciment, maquette de remorqueur recouverte de poudre de brique, drisse. 130 x 43 x 7 cm
De la combinaison des différents éléments nait une narration que chacun peut construire.
film 59mn, 16/9
Un film d’une heure a également vu le jour lors de cette résidence; c’est après avoir vu passer un bateau à la forme étrange du nom de «Fantoom» que je décide de partir à sa recherche.
Cette investigation m’a fait prendre conscience de la dimension hors-norme du port et de la complexité de la tâche d’y trouver un si petit bateau.
Une quête absurde et romantique pour trouver cette sorte de hollandais volant moderne.
Mais ce film est avant tout une rencontre avec le port, son activité, ses paysages et surtout ses marins, ses travailleurs et ses habitants : un portrait de Rotterdam.